I2CR : souriez, vous êtes formés !


Publié le 19 juillet 2023

Créé par l’UNEC, l’institut coiffeur créateur-repreneur forme pas à pas les porteurs de projets (créateurs, repreneurs, cédants) liés au monde de la coiffure. Les chefs d’entreprise Gaëlle Olivier et Benjamin Cotillard ont suivi la première session de formation de l’I2CR en avril dernier, dans les locaux parisiens de l’UNEC.

Soucieuse d’être aux côtés des artisans coiffeurs dans les moments clés de la vie de leur entreprise, l’UNEC a conçu l’I2CR. Imaginé par et pour les professionnels de la coiffure, l’Institut coiffeur créateur-repreneur propose un accompagnement complet et sur mesure aux coiffeurs en devenir, à ceux déjà établis et qui aspirent à se développer ainsi qu’aux futurs cédants. L’objectif de ces formations certifiées Qualiopi et éligibles au financement de la formation professionnelle est de répondre aux nombreuses questions que se posent les artisans coiffeurs sur les financements existants pour s’installer ou pour acquérir des équipements, les statuts, les obligations légales (inscription à la chambre des métiers, envoi de la liasse fiscale aux impôts, obligation d’affichage dans le salon, respecter la convention collective nationale de la coiffure), la gestion RH, les bonnes pratiques du secteur… Cet outil de service se décline en 8 modules clés : le marché de la coiffure, gérer et piloter (son salon), construire son projet (business plan), finaliser son projet (et convaincre son banquier), manager la performance, manager les ressources humaines, exercer la coiffure hors salon, et si je vendais mon salon ?

GAËLLE OLIVIER, REPRENEUSE

Le 13 avril dernier, jour de ses 40 ans, Gaëlle Olivier, formatrice au CFA Pôle coiffure bien-être de Limoges, signe la reprise du salon de coiffure dans lequel elle travaille depuis neuf ans, à Saint-Junien (87).

« J’exerce depuis plus de vingt-deux ans dans la coiffure et j’adore former et être formée. La formation de l’I2CR donne les clés indispensables aux entrepreneurs. Bénéficier de ces informations en amont de la reprise m’aurait bien aidée. Si tous les futurs créateurs ou repreneurs suivaient ce stage, ils commettraient moins d’erreurs et gagneraient du temps. Je me suis souvent dit durant les modules : dommage, si je l’avais su plus tôt ! Le contenu était intéressant et la théorie du matin était complétée par des applications concrètes l’après-midi, par le biais d’un travail de groupe portant par exemple sur les propres chiffres des salons de chacun, ce qui nous permettait de comparer. Je continue à me servir des documents ressources propres à chaque module. Ils sont extrêmement bien construits et j’ai commencé à mettre en application certains points au profit de mon entreprise. Je n’ai retiré que du positif de ces journées de formation. L’un des avantages à mon sens est d’avoir en face de soi des formateurs et des intervenants extérieurs à l’écoute et liés à la coiffure, ils sont parfaitement au fait de ce qu’est notre métier. C’est un vrai plus de parler le même langage, tout comme le fait de travailler sur nos références de salon. »

BENJAMIN COTILLARD, ENTREPRENEUR

À la tête de 5 salons de coiffure à Rennes et sa périphérie, Benjamin Cotillard, 33 ans, est installé à son compte depuis dix ans.

« Contrairement aux formations de base qui restent sur une vision globale d’entreprise, celle de l’I2CR est ciblée. Créée par des coiffeurs pour des coiffeurs, elle répond vraiment aux problématiques de notre profession. En m’inscrivant, j’étais satisfait de suivre une nouvelle formation et ce d’autant plus que je n’avais jamais abordé la partie développeur. Aujourd’hui, tous les coiffeurs doivent porter une casquette de chef d’entreprise, se pencher sur la rentabilité et se renouveler, étant donné les difficultés du quotidien, l’inflation, l’évolution des modèles économiques… J’ai trouvé l’ensemble particulièrement enrichissant. Si j’avais suivi cette formation en 2013, j’aurais commis beaucoup moins d’erreurs et je serais allé un peu plus vite sur mon développement d’activité ou au moins sur mes connaissances d’entreprise. Cette nouvelle approche m’a donné l’occasion de retravailler certains points abordés en modules et que je mettais déjà en application en interne. Surtout, j’ai profité des échanges quotidiens entre stagiaires. La formation était loin d’être uniquement transversale, la discussion était omniprésente, tout comme le partage des expériences de chacun qui permet de voir ce qui fonctionne ou non chez les uns et chez les autres. Notre groupe de stagiaires a créé de vrais liens qui perdurent aujourd’hui. »

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