Actualités

Retrouvez sur cette page l’ensemble des actualités de la profession : juridique, social, formation, artistique et plus encore …


L’UNEC MAG numéro 24 est arrivé !

AU SOMMAIRE

  • Juridique et social : Zoom sur les opérateurs de compétences
  • Formation: FAFCEA : péril sur la formation professionnelle
  • Grand débat : Les 5 revendications phares pour le développement de la coiffure
  • Le compte personnel de formation : Comment ça marche?
  • Actualité : Victor et Célia : une comédie qui rend hommage à la profession
  • Tendance : L’art de colorer au naturel

L’EDITO

Cher(e)s collègues,

La formation qu’elle soit initiale ou continue est un élément clé pour évoluer tout au long d’une carrière. Nous le savons, 50 % des emplois seront ransformés dans les dix ans à venir et cela passe plus que jamais par un accès simplifié, rapide et plus juste à l’outil que constitue la formation. Pour vous, vos salariés, vos apprentis, elle représente une opportunité de développer ses compétences, d’étendre son savoir, de s’adapter au mieux aux changements, et ils sont nombreux, auxquels notre profession doit faire face : nouvelles habitudes de consommation, nouvelles réglementations, nouvelles techniques et tendances.

Avec la promulgation en septembre dernier de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, notre système de formation subit d’importants bouleversements : évolution du compte personnel de formation et du conseil en évolution professionnelle, remplacement des périodes de professionnalisation par le système “ Pro-A ”, refonte de l’architecture financière et de la gouvernance de la formation, certification obligatoire des organismes de formation,… et importante réforme de l’apprentissage

Nous traiterons plus particulièrement dans ce numéro la disparition des OPCA (Organismes Paritaires collecteurs Agrées ) au profit des OPCO (Opérateurs de Compétences) et la désignation pour la branche Coiffure de l’OPCO des Entreprises de Proximité. Pour autant, jusqu’à la date d’entrée en vigueur des dispositions relatives à la collecte par l’Urssaf, et au plus tard jusqu’au 31 décembre 2020, les OPCA demeureront agréés pour collecter les contributions des employeurs au titre du financement de la formation professionnelle et de l’alternance. Ce futur transfert de collecte, me permet d’évoquer le chaos dans lequel a été plongé en ce début d’année 2019, le financement de la formation des chefs d’entreprise et sur lequel nous revenons plus en détail dans ce numéro suite au transfert de collecte de la cotisation formation. Notre réactivité et notre ténacité ont d’ailleurs permis de débloquer rapidement la situation. L’UNEC reste particulièrement impliquée et vigilante quant à l’issue de l’ensemble de ces dossiers, d’autant plus que d’autres sujets liés à la formation vont émerger dans les semaines et les mois à venir : publication des travaux de la branche sur l’élaboration des coûts contrats pour la formation des apprentis, sortie des décrets sur la certification et les modalités d’audit des organismes de formation…. Je veillerai personnellement à ce que les professionnels de la coiffure puissent continuer à se former de façon qualitative et à performer tout au long de leur vie afin que notre beau métier ne cesse de progresser.

Bonne lecture à toutes et tous,

Bernard STALTER

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1 CONCOURS · 10 GAGNANTS des possibilités infinies

Phase 1 : le concours

TOP STYLIST est un concours qui sélectionnera 10 coiffeurs
sur la base de leurs qualités artistiques mais aussi de leurs
compétences entrepreneuriales. À la suite de ce concours,
les candidats retenus intègreront un incubateur, à la Station F,
pendant six mois afin de créer leur propre concept de salon à
Paris.
Les inscriptions au concours sont ouvertes entre le 1er mars et
le 15 mai 2019 sur le site www.topstylist.fr. Pour pouvoir
participer, les candidats doivent être diplômés d’un brevet
professionnel de coiffure et avoir acquis au moins cinq ans
d’expérience à la suite de leur certification. .
À l’issue des candidatures, 40 demi-finalistes qualifiés seront
conviés le 24 juin 2019 à Paris pour être évalués devant un jury
de stars de la coiffure et d’entrepreneurs à succès.

Phase 2 : l’incubateur , l’accompagnement

Une fois que les dix gagnants de TOP STYLIST auront été annoncés, le vrai travail va commencer !

Ces « start-uppers de la coiffure » qui ont gagné une place dans l’aventure TOP STYLIST seront intégrés au coeur de l’incubateur de startups, Station F. Pendant six mois, ils seront accompagnés par des experts à chaque étape de leur plan de développement et bénéficieront de l’environnement stimulant propre aux startups.
Plus précisément, cette période de six mois pour les gagnants de TOP STYLIST inclura :

  • Un travail de réflexion individuel tels que la recherche de partenaires et le recrutement d’une équipe, la création d’un plan de développement, la recherche d’un emplacement et d’un nom pour le salon, le début des travaux d’aménagement ainsi que la décoration intérieure.
  • Une formation et un développement en continu via la plateforme d’éducation en ligne de l’Oréal Access, Salon Emotion, qui propose un programme pour ré-enchanter l’expérience client dans le salon et des séminaires artistiques et techniques.

Osez, vous êtes potentiellement l’un des prochains
TOP STYLISTS !

Victor et Célia : une comédie
qui rend hommage à la profession

Avec Victor et Célia sorti en salle le 24 avril et dont L’UNEC est partenaire, l’univers de la coiffure est une nouvelle fois une source d’inspiration pour le 7e art. Retour sur la genèse de cette rafraîchissante comédie réalisée par Pierre JOLIVET.

De Georges Méliès (Salon de coiffure, 1908) à Jean Boyet (Coiffeur pour Dames, 1952) en passant par Patrice Leconte (Le mari de la coiffeuse, 1990), nombreux ont été les réalisateurs à prendre pour cadre l’ambiance d’un salon de coiffure. Mais aucun film n’avait été dédié à la vision entrepreneuriale du métier.

Après le tournage Des Hommes du feu, Pierre Jolivet avait envie de changer de registre. Le hasard fait bien les choses. Au bout de sa rue, il rencontre Arnaud Cheminade et Louis Lafolie: “ Je suis allé me faire couper les cheveux, et j’ai discuté avec les deux jeunes propriétaires qui venaient d’ouvrir leur salon de coiffure. Ils m’ont raconté leur histoire, celle de ce salon : leur désir, si fort, d’avoir un endroit à eux, de prendre leur destin en main ; les peurs et les mises en garde de leurs proches ; les épreuves qu’ils ont traversées pour y arriver… L’universel de leur histoire m’a touché car leur énergie est entrée en écho direct avec la mienne. ”

C’est bien de cette énergie de créer et du désir d’indépendance dont il est question dans cette comédie. Si le pitch reste fidèle à la réalité, l’exception du personnage de Célia apporte la touche romantique. Ainsi selon Arnaud, Pierre Jolivet a réussi à montrer “ comment deux jeunes, malgré la crise, quittent un poste pépère pour devenir indépendants. En 2013, on était tous les deux responsables dans une grosse franchise. On a pris le risque de tout lâcher, sans avoir la certitude que ce serait payant. On s’est jetés à l’eau parce qu’on y croyait. C’est ce qui a plu à Pierre, au départ. Là-dessus, le film est assez fidèle à ce qu’on a vécu. ” Quant à Louis, au-delà de l’orientation comédie romantique, il trouve que la démarche permet de “ donner l’impulsion d’un film sur la coiffure ”.

Pour la préparation des deux comédiens Alice Belaïdi et Arthur Dupont, Linda Hidra a joué un rôle clé. Ex-coiffeuse, devenue chef coiffeuse dans le cinéma, elle est intervenue comme coach coiffure avant et pendant le tournage: “ S’ils ne levaient pas assez le coude pour couper une mèche, j’intervenais. Certes, on ne fait pas le film uniquement pour un public de coiffeurs, mais ça participe d’une recherche de vérité qui était importante pour tout le monde. ” Au final,  même si elle n’a eu que trois jours intensifs pour les former, elle est plutôt satisfaite de ses deux élèves: “ Alice est une surdouée de la coiffure ; Arthur, plus hésitant au départ, est très attentif, animé d’une vraie volonté de bien faire. ” Arthur à témoigner :“ Durant le tournage, nous ne réalisions pas les coupes de A à Z mais chaque coup de ciseau à l’écran était fait par nos soins. Linda terminait ou reprenait chaque coupe, une fois les séquences achevées. La première que j’ai faite, c’était une horreur… Je devais faire une nuque droite : le tracé était pire que Wall Street en 29. Linda m’a scotché, elle a réussi rattraper le massacre.

Mais comme le rappelle Linda Hidra : “ La coiffure ne se résume pas à la technique. Nous sommes des artisans : impossible de faire correctement ce métier si on ne l’aime pas… Et si on n’aime pas les gens. Si on n’est pas attachés à leur bien-être. La coiffure, c’est comme un vêtement : pour bien le porter, il faut s’y sentir bien. Le coiffeur doit donc avoir une grande qualité d’écoute pour savoir adapter une coupe, une couleur, à la personnalité et aux besoins de son client. C’était le message que je voulais leur faire passer et je crois avoir réussi : Alice et Arthur n’ont plus le même regard sur la coiffure, aujourd’hui.” Et grâce à ce film, le public, non plus.

Face à la crise du FAFCEA : de belles avancées pour la formation des coiffeurs !

Suite aux différentes interventions du président de l’UNEC, Bernard STALTER, une réunion de crise sur la situation financière du FAFCEA et des Conseils de la formation s’est tenue le 12 mars dernier, avec les représentants de la CNAMS, de la CGAD, de la CAPEB, de CMA France, du FAFCEA, et des directions des Ministères du Travail, de l’Economie et des Finances et des Solidarités (au titre de la direction du recouvrement des contributions).

A l’issue de cette réunion, le Ministère du Travail a adressé un relevé de conclusions actant les mesures suivantes :

  • Un courrier du Ministère de l’Economie et des Finances sera envoyé au président de l’Ordre des experts-comptables afin que l’Ordre rappelle les experts-comptables au respect des obligations légales, concernant la contribution due par les chefs d’entreprises salariés. Ce courrier a été adressé le 20 mars.
  • Une mission de l’IGAS est lancée, dont le rapport est attendu au 30 juin, afin de pouvoir inscrire les propositions qui seront retenues dans la durée et au plus tard au 1er janvier 2020.
  • Les avances de l’ACOSS au FAFCEA et aux Conseils de la formation en 2018 sont gelées pour l’exercice 2019 dans l’attente des propositions de l’IGAS et d’une solution durable et acceptable par toutes les parties.
  • Sur la base d’une convention entre l’ACOSS et le FAFCEA et entre l’ACOSS et les conseils de la formation reportant le remboursement des avances à 2020, les agents publics comptables assureront le paiement des actions de formation sous réserve des disponibilités de trésorerie.
  • Un courrier du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle et de l’Economie et des Finances a été adressé au Président de l’AGEFICE, afin de solliciter une aide financière. Cette demande sera examinée par les instances à compter du 20 mars pour une décision intervenant au plus tard dans la première semaine d’avril.
  • noter : le conseil d’administration de l’AGEFICE est souverain dans sa décision du niveau financier des montants à « débloquer ». Jeudi 21 mars 2019, nous avons été informés que le conseil d’administration d’AGEFICE a validé un prêt au FAFCEA dont le montant doit être défini en début de semaine prochaine.
  • Les prochains versements de l’ACOSS au FAFCEA et aux Conseils de la formation devaient intervenir lundi 18 mars 2019. Le montant versé ne permet pas à ce jour de lever la suspension des engagements financiers du FAFCEA au 15 mars.

Aussi, afin de faire le point sur les engagements en cours et à venir une réunion technique avec les services du FAFCEA en présence de la CNAMS, la CAPEB et la CGAD va se tenir en début de semaine prochaine. Cette réunion permettra de vous informer sur les prises en charges financières des formations en attente et celles à venir.

Bernard STALTER est conscient de l’inquiétude légitime des chefs d’entreprise et est en contact permanent avec les services du Ministère du Travail et de la DGE afin que début avril le FAFCEA puisse fonctionner normalement et assurer une prise en charge financière jusqu’à la fin de l’année.

« Comptez sur ma détermination pour aboutir à ce que les artisans et les coiffeurs puissent continuer à se former. »

L’aide PRECISEO est de retour ! Vous avez jusqu’au 30 novembre 2019 pour la solliciter

1 mars 2019

L’Assurance Maladie a décidé lors de son Comité Technique National Intérim et Service d’Octobre 2018 dont la branche coiffure dépend, de remettre en route l’aide financière PRECISEO pour le secteur.

Cet accompagnement a pour objectif de financer les meilleures solutions pour aménager les postes de travail et préserver ainsi la santé des professionnels. Outre les TMS, les affections respiratoires sont désormais une priorité.

Le premier dispositif avait permis d’aider 1400 salons et 3000 salariés à s’équiper (de 2013 à 2017), les études montrant une amélioration notable sur le plan des douleurs professionnelles (troubles musculo-squelettiques ou TMS, lombalgies essentiellement).

Depuis le 2 janvier 2019, les salons employeurs de moins de 50 salariés peuvent à nouveau monter auprès de la CARSAT de leur région un dossier de demande de prise en charge partielle d’équipements reconnus et ce jusqu’au 30 novembre 2019.

L’aide prend en charge 50% de l’investissement HT, jusqu’à un plafond de 25000 Euros (contre 5000 Euros pour le premier dispositif).
Sont éligibles à la prise en charge : des bacs à shampooing avec un réglage électrique en hauteur, des sèche-cheveux légers de moins de 400 grammes, mais aussi désormais des ciseaux sans anneaux ou à anneaux rotatifs, des sièges de coupe à hauteur réglable électrique ainsi que des hottes aspirantes et ce sur la base d’une liste précise de références et de matériels homologués par l’assurance maladie (liste susceptible d’être enrichie en cours d’année).

Retrouvez la liste des matériels éligibles et le dossier d’information et de réservation sur le site ameli.fr

INACCEPTABLE ! Face à la situation préoccupante du FAFCEA, le Président Bernard STALTER s’insurge.

26 fév 2019

Si l’Etat n’intervient pas pour débloquer dans les plus brefs délais la situation financière du FAFCEA, ce sont près de 10 000 stages qui ne seront pas pris en charge pour la coiffure. Il s’agit là d’une situation sans précédent qui va mettre un coup d’arrêt à la dynamique amorcée par la loi avenir Professionnel. Il s’agit là d’un message très négatif adressé à 85 000 entreprises de coiffure.

Rappelons que si le FAFCEA se trouve dans cette situation critique, c’est uniquement parce que l’Etat a modifié le système de collecte sans concertation avec les protagonistes (URSSAF, DGFIP, …) et sans en mesurer toutes les conséquences opérationnelles.

La formation continue des artisans risque de connaitre une rupture historique.

25 000 stages sont chaque année financés pour le secteur de la coiffure. A travers ce dispositif de prise en charge, les chefs d’entreprise assurent le maintien et le développement de leurs compétences managériales et techniques. La rupture de l’accès à ces financements constituerait un véritable frein au développement de leur activité, à  la transition numérique et à l’intégration des nouvelles tendances.

En un mot ce serait les priver d’un outil indispensable pour assurer l’avenir de leur activité.

En l’état actuel de la situation, le FAFCEA a en effet précisé qu’il financera les formations dont les demandes de financement auront été déposés jusqu’au 15 mars 2019. Cela signifie que les stages programmés après le 15 juin ne seront pas financés.

C’est pourquoi, Bernard Stalter, en tant que Président de l’union nationale des entreprises de coiffure et y compris au travers de ses autres mandats, s’est fortement mobilisé pour trouver des solutions et rencontrer au plus vite les administrations concernées par ce dysfonctionnement.

Une enveloppe de 20 millions d’euros dont 12 millions pour le FAFCEA et 8 millions pour les conseils de la formation des Chambres de Métiers et de l’Artisanat) a ainsi été débloquée.

Une rencontre avec la DGE (Direction Générale des Entreprises) dépendant du Ministère de l’économie et des finances est également prévue pour tenter une ultime médiation.

L’enjeu est de taille et nous ne manquerons pas de vous tenir informés des suites données par l’Etat à ce problème de collecte de fonds, qui s’il ne trouvait pas d’issu entrainerait à plus ou moins long terme un véritable cataclysme pour le secteur de l’artisanat et pour la coiffure en particulier.

Gilets jaunes : dispositif d’aide et accompagnement des artisans et commerçants

15 fév 2019

Dans un communiqué de presse (du 11/02/19), le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire et la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher « appellent les artisans et les commerçants à se saisir du dispositif d’aides et d’accompagnement mis en place par le Gouvernement suite au mouvement des « Gilets jaunes ». « 

Les mesures du dispositif sont prolongées jusqu’au 31 mars 2019 :
• étalement des échéances sociales,
• remboursements accélérés de crédits d’impôts (CICE au titre de l’année 2018, TVA),
• demande d’activité partielle,
• mise en place de référents territoriaux uniques au sein des Direccte,
• soutien apporté aux entreprises en difficultés (Commissions départementales des Chefs des Services Financiers CCSF),
• indemnisations des sinistres matériels et des pertes d’exploitation (en lien avec les assureurs et avec le concours de la Fédération française de l’assurance),
• octroi ou maintien de crédits bancaires, report d’échéances des prêts garantis par Bpifrance, pérénnisation du préfinancement du CICE 2018
• enveloppe d’environ 3 millions d’euros pour soutenir des actions collectives ou des animations commerciales [un AAP sera prochainement publié par le Gouvernement],

Les représentants nationaux des artisans et des commerçants, ainsi que plusieurs associations locales d’artisans et de commerçants seront reçus mercredi 13 février, par Agnès

Source(s) :
Bruno Le Maire et Agnès Pannier-Runacher appellent les artisans et commerçants à se saisir du dispositif d’aides et d’accompagnement mis en place par le Gouvernement suite au mouvement des « gilets jaunes » / Ministère de l’Economie et des Finances, Ministère de l’Action et des Comptes publics .- in : Ministère de l’Economie et des Finances, 11/02/2019, 2p. – En ligne sur le site du portail de l’Economie, des Finances, de l’Action et des Comptes publicsPannier-Runacher et Olivier Dussopt, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics pour un nouveau point de situation sur l’impact économique du mouvement et la mise en oeuvre des mesures adoptées par le Gouvernement depuis le 26 novembre.



Grand Débat National : professionnels de la coiffure, faites entendre votre voix !

Cher(e)s collègues,

Pour répondre au mouvement des Gilets Jaunes, le président de la République a annoncé le lancement d’un grand débat national sur tout le territoire français du 15 janvier au 15 mars 2019.  

Cette démarche a « pour ambition de répondre à l’attente exprimée par les citoyens d’être directement associés à l’élaboration des politiques publiques qui ont une incidence directe sur leur vie quotidienne ».  

La concertation doit s’appuyer sur les territoires et les acteurs locaux et porter des propositions innovantes sur les thématiques retenues par le gouvernement : fiscalité, services publics, transition écologique et débat démocratique.  

Le sujet de l’entreprise, notamment de proximité, de son rôle dans la société n’est pas posé, dans la lettre du Président adressée aux français, alors qu’il est un levier essentiel pour la dynamique économique et l’emploi dans notre pays : fiscalité des TPE et des chefs d’entreprise investissant dans le développement de leur entreprise, niveau de revenus modestes pour de nombreux chefs d’entreprises, difficultés de recrutement de personnel, contraintes des réglementations et des démarches administratives qui pèsent sur les entreprises et qui sont un frein à leur développement voire à leur pérennité, aide à la transition écologique des TPE, …

 

Alors faites entendre votre voix, participez à la consultation !   Plusieurs possibilités pour contribuer :

  • Répondre à l’invitation de votre UNEC locale si elle organise près de chez vous des réunions/débats
  • Faire parvenir vos propositions sur notre boîte contact dédiée : granddebatnational@unec.fr

Toutes les contributions devront nous parvenir impérativement avant le 15 février 2019.  

Cette grande concertation est une occasion de faire entendre la voix des entreprises, en particulier celle des dirigeants de TPE-PME de la coiffure. Nous comptons sur votre contribution active à ce Grand Débat National et vous pouvez compter sur l’Union nationale des entreprises de coiffure pour porter haut et fort les propositions des entrepreneurs de notre secteur.

Vous remerciant de votre implication, je vous prie de croire, Cher(e)s collègues, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.  

Bernard STALTER

Président de l’UNEC

L’apprentissage à l’honneur

Du 1er au 8 février 2019, le réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat (CMA), avec le soutien du ministère du Travail, organisera la première édition de la Semaine de l’apprentissage dans l’artisanat. L’occasion de mettre en lumière l’action des CMA en faveur de l’apprentissage et de promouvoir les atouts de cette formation, voie royale pour accéder aux métiers de la coiffure,  tant auprès des jeunes que des chefs d’entreprise.

L’apprentissage est en effet un maillon essentiel de la profession. C’est par cette voie que plus de 17 000 apprentis acquièrent chaque année un savoir-faire permettant aux chefs d’entreprise d’avoir l’assurance de collaborateurs qualifiés : un pari gagnant-gagnant.

Qu’il s’agisse de vous former pour devenir coiffeur ou de recruter un jeune pour le former au sein de votre salon « Avec votre CMA, c’est toujours le bon moment pour l’apprentissage ».

UNEC Trophy : faites briller votre talent

L’UNEC (Union nationale des entreprises de coiffure) poursuit la longue tradition des concours de coiffure avec  la session 2018-2020 de l’UNEC Trophy composée de concours départementaux et régionaux qui débouchera sur une grande finale nationale organisée en 2020.

Au cours de ces compétitions ouvertes à toutes et tous les participants s’affronteront sur différentes épreuves :

  • Thème libre « création »
  • Coiffure de mariée
  • Coupes et couleurs
  • Grand soir
  • 100% men

Après les éditions de Poitiers, Tours, Mouilleron-le-Captif et Lyon fin 2018, de nombreuses sessions UNEC Trophy sont d’ores et déjà prévues au premier semestre 2019 à travers toute la France  : 

UNEC Trophy Clermont Ferrand : dimanche 3 Février 2019 au Casino de Royat

UNEC Trophy  Cagnes sur Mer : dimanche 24 février 2019 (Terrazur)

UNEC Trophy  Joigny : dimanche 17 mars 2019 à l’hôtel de ville de Joigny

UNEC Trophy  Brumath : dimanche 24 mars 2019 au Centre Culturel de Brumath

UNEC Trophy  Avignon : dimanche 28 avril 2019 au Parc des Expositions d’Avignon

UNEC Trophy  Châteauroux : dimanche 12 mai 2019 au Parc de Belle Isle

UNEC Trophy  Nevers : dimanche 26 mai 2019 au Centre des Expositions de Nevers

Pour financer vos formations ayez le réflexe FAFCEA

Vous êtes chef d’entreprise de coiffure, conjoint collaborateur, associé ou auxiliaire familial, l’Union nationale des entreprises de coiffure vous conseille et vous accompagne dans le montage des dossiers de financement de vos formations auprès du FAFCEA, le Fonds d’Assurance Formation des Chefs d’Entreprise Artisanale.

ETAPE 1 : contacter l’UNEC pour mettre en place le dossier de prise en charge, seulement si votre organisme de formation ne le fait pas.

ETAPE 2 : compléter le formulaire de votre demande de prise en charge et l’envoyer à l’UNEC au plus tard une semaine avant le début de la formation, accompagné des justificatifs demandés : copie de carte d’artisan, devis ou convention, programme…

ETAPE 3 : l’UNEC vérifie que votre dossier est complet. Elle le saisit sur le portail du FAFCEA au plus tard le 1er jour de la formation.

ETAPE 4 : se rendre à la formation. L’organisme de formation remet une attestation de présence et une facture acquittée.

ETAPE 5 : vous avez 3 mois, à compter de la date de fin de formation, pour retourner au FAFCEA une copie de la notification de décision accompagnée des copies de la facture acquittée, de l’attestation de présence et de l’attestation de frais annexes. L’UNEC peut également déposer la demande de remboursement sur le portail.

Pour vous informer sur vos droits à la formation et en savoir plus sur les procédures de financement, contactez le FAFCEA au 01 53 01 05 22 ou l’UNEC au 01 42 61 53 24.

Une bourse en ligne pour transmettre ou reprendre une entreprise

Vous cherchez un repreneur pour votre salon ? Vous cherchez un business de coiffure dans lequel investir ? Vous n’êtes pas seul : près de 300 000 entreprises artisanales devraient être transmises dans les dix ans à venir. Pour aider les cédants à trouver un repreneur mais aussi pour aider des porteurs de projet à trouver une offre, le réseau des chambres des métiers et de l’artisanat crée la Bourse nationale pour entreprendre dans l’artisanat, une plate-forme en ligne de plusieurs milliers d’annonces d’entreprises artisanales à reprendre sur tout le territoire.

Plus de 6 000 artisans proposent ainsi en temps réel leur entreprise à travers des annonces classées par zone géographique (région et département) et par secteur d’activité (alimentation, transport, construction, soins à la personne, par exemple). Il est également possible d’effectuer des recherches avancées sur des critères précis tels que la taille de l’entreprise ou son prix de vente.

Le site propose aussi outils et conseils permettant de sécuriser les projets.

Une plateforme citoyenne pour s’exprimer

Depuis plusieurs semaines, le mouvement des Gilets Jaunes a mis en lumière un certain nombre de fractures et problématiques vécues au quotidien par des millions de citoyennes et citoyens.

En vertu de sa mission d’éclairage des décisions publiques, de conseil du Gouvernement et du Parlement, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a entendu cet appel et à mis en ligne une plateforme citoyenne permettant de s’exprimer. Son objectif ? Mieux cerner l’ensemble des attentes. Par souci de cohérence, et afin d’en faciliter l’analyse, les citoyennes et citoyens peuvent dès à présent faire part via cette plateforme de leurs aspirations autour de 6 thèmes :

– Les inégalités sociales

– La justice fiscale

– Les inégalités territoriales

– Le pouvoir d’achat

– La participation des citoyens

– La transition écologique.

Avec cette démarche, le CESE réaffirme sa volonté de laisser plus de place à la participation citoyenne dans ses travaux. L’implication des citoyens engage le CESE sur la durée ; si la première étape sera celle de la définition de solutions, via des préconisations qui seront rendues en mars, d’autres étapes fondamentales suivront. Le Conseil s’engage en effet à analyser, sur le long terme, la mise en œuvre et l’impact de ces solutions, au niveau national et territorial.

Cette consultation intitulée « Avec ou sans gilet jaune, citoyennes et citoyens, exprimez-vous », sera ouverte jusqu’au 4 janvier 2019, sur la plateforme du CESE 

Les Institutions de la Coiffure : votre allié santé

Depuis plusieurs années, les Institutions de la Coiffure se mobilisent, en partenariat avec l’Assurance Maladie – Risques professionnels, pour prévenir des risques et maladies liés à la profession. Leur travail conjoint s’est notamment traduit par le développement d’une aide favorisant l’achat d’équipements ergonomiques.

Régulièrement, les Institutions de la Coiffure diffusent des supports d’information destinés aux étudiants et professionnels de la coiffure. L’objectif est de :

– Sensibiliser aux problèmes de santé rencontrés dans le métier de coiffeur,

– Inciter à adopter des comportements et postures adaptés à l’exercice du métier,

– Promouvoir un environnement sain dans le cadre des actions et du label « Développement durable, mon coiffeur s’engage » dans la profession.

Des outils d’information et de sensibilisation sur la santé et la nutrition

Afin d’apporter des solutions efficaces et durables permettant de limiter les risques et maladies professionnels, les Institutions de la Coiffure mettent à disposition des kits d’information attractifs sur les thèmes de la santé, la nutrition et le développement durable.

Pour une meilleure santé au travail et dans la vie quotidienne, ces outils remis aux élèves de la coiffure et aux personnels des salons donnent des conseils pratiques et des informations détaillées sur :

– L’utilisation de matériel ergonomique,

– La prévention des risques liés aux allergies respiratoires et cutanées, celle des troubles musculo-squelettiques (TMS), etc.,

– L’hygiène de vie au quotidien à travers les règles d’équilibre alimentaire, les besoins nutritionnels et l’activité physique,

– La préservation de l’environnement et de manière générale, le concept de développement durable.

A travers leur mobilisation, les Institutions de la Coiffure, apportent les « clés » pour favoriser une santé durable.

L’UNEC Mag 22 est arrivé !

Découvrez dès à présent le dernier numéro de l’UNEC Mag, le magazine des adhérents à l’UNEC.

Au sommaire un focus sur la campagne contre la concurrence déloyale lancée par l’UNEC en novembre, le bilan du salon MCB ou encore les nouveaux services qui vous attendent en 2019…

EDITO 

Cher(e)s collègues,


L’année 2018 touche à sa fin, mobilisons-nous pour 2019 ! L’un des enjeux capital est celui de la représentativité qui nous permet de contribuer au développement de notre profession et à la défense de nos valeurs. Lors
de la mesure de 2016, nous avions obtenu le taux record de 89,85 %, nous imposant 1ère organisation patronale du secteur. Si maintenir ce score est notre objectif, notre ambition est de le dépasser. C’est le nombre d’adhérents de 2019 qui sera pris en compte pour la prochaine mesure de la représentativité.

Cette année s’annonce donc cruciale. La clé de cette bataille est la mobilisation. En conséquence de quoi, nous aurons les moyens de faire entendre notre voix auprès des ministères et d’asseoir notre leadership. Gardons présents à l’esprit les combats menés jusqu’ici, tous suivis de victoires.

Que ce soient la qualification professionnelle, la suppression du compte de prévention de la pénibilité ou bien encore l’accord sur le temps partiel : autant d’avancées qui ont contribué à la valorisation et à l’attractivité de notre profession. Sans le poids de vos adhésions, elles n’auraient pas été possibles. Oui, nous sommes plus forts à plusieurs, il n’est pas vain de se le répéter.

Car aujourd’hui, plus que jamais la force du collectif reste notre levier pour engager une nouvelle bataille face au phénomène grandissant de la concurrence déloyale qui fragilise le secteur. Une concurrence déloyale doit être fermement sanctionnée : absence de diplôme, emplois non déclarés, etc. Engager une campagne de sensibilisation et se donner les moyens de protéger notre profession face à ce fléau ne peut se faire que si nous nous unissons dans un élan solidaire. Pour vous défendre efficacement, nous avons besoin votre engagement à nos côtés.

Certes, nous savons bien que le terme de “ syndicalisme ” est révolu et que les temps ont changé, aussi nous travaillons sans relâche pour réformer l’UNEC. Adapter nos services afin de répondre toujours mieux à vos attentes et besoins, reste notre défi. D’ailleurs pour ouvrir l’année 2019, nous vous réservons une surprise : la mise en ligne d’une plateforme d’achats de produits et accessoires professionnels à prix préférentiels ! Nous poursuivrons également en 2019 notre action en faveur de la revalorisation du métier, dont je fais une priorité.


D’ici-là, je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année !


BERNARD STALTER
Président de l’UNEC

La SIAGI : expertise de projets et l’octroi de garantie

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Professionnels de la coiffure, vous souhaitez créer un site internet ? Mettre aux normes votre système d’encaissement ou faire face à des décalages de paiement de vos fournisseurs ? Vous avez un projet de formation ou prévoyez tout autre investissement matériel ou immatériel de faible montant (véhicule, agencement, …) ? : de 5 000 € à 50 000 €, la garantie 5/50 de la SIAGI – rapide, concise, simple et efficace –  vous apporte une réponse aux problématiques financières de court terme et de faible montant, et vous permet de recourir facilement au crédit en conservant une trésorerie saine.

Pour plus d’informations contactez la SIAGI en cliquant ICI

Engagée par ailleurs auprès des communes sélectionnées dans le cadre du programme Action Cœur de Ville, la SIAGI met en place, en collaboration avec les chefs de projet nommés dans chacune des 222 villes du programme, un circuit adéquat pour identifier les projets, les sélectionner, et faciliter l’octroi de crédit en appuyant les demandes de financement des entreprises qu’il s’agisse d’investissements ou de besoins de trésorerie. 
Vous avez un projet ? signalez-le à l’UNEC (isabelle.roy@unec.fr), qui transmettra vos dossiers à la SIAGI pour délivrance d’une pré-garantie de crédit, actionnable auprès des banques locales, pendant 18 mois.

Avec la SIAGI, société de caution mutuelle de l’artisanat et des activités de proximité, chaque projet trouve sa garantie.

Impact des « gilets jaunes » : Quels dispositifs d’aide ?

Présent au ministère de l’Economie le 26 novembre dernier pour évaluer les conséquences du mouvement des gilets jaunes sur les entreprises et convenir des mesures nécessaires, Bernard Stalter, Président de l’UNEC, de la CNAMS et de l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers a signalé en présence des représentants de l’U2P les pertes de chiffre d’affaires subies par les entreprises de proximité à l’occasion de la mobilisation du mouvement social des « gilets jaunes », pouvant aller jusqu’à 50% dans les zones de blocage.

Plusieurs causes sont à l’origine de ces baisses : la raréfaction des clients gênés dans leurs déplacements, les difficultés d’approvisionnement, de livraisons, la fermeture de l’entreprise pour éviter les dégradations.

A cette occasion, et parmi les demandes formulées à Bruno Le Maire visant à accompagner le plus efficacement possible les entreprises de proximité ainsi fragilisées, ont été retenues les aides suivantes :

  • l’activité partielle afin de placer leurs salariés en chômage partiel,
  • les dérogations à la durée du travail,
  • ou le report d’échéances fiscales ou sociales pour faire face à d’éventuels problèmes de trésorerie

En outre, l’attention du gouvernement a été attirée sur la nécessité de lever tous les freins à l’activité des entreprises, en particulier de la poursuite du mouvement, dans une période de forte consommation.

Si vous êtes concerné(e), quelles démarches entreprendre ?

Les demandes d’aide devront se faire au cas par cas et entreprise par entreprise compte tenu de l’hétérogénéité du mouvement. Les entreprises concernées doivent s’adresser auprès des DIRECCTE (Directions régionales des entreprises de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi) qui  commencent à mettre en place au niveau régional et dans chaque département un accueil (téléphone/mail), permettant aux entreprises de faire part des difficultés qu’elles rencontrent du fait de ces mouvements sociaux.