Coiffeurs : L’UNEC se mobilise pour soutenir l’entreprenariat dans un secteur qui se montre combatif, chiffres à l’appui


Publié le 5 octobre 2022

Avec quelque 100 100 établissements répartis sur l’ensemble du territoire, 175 800 actifs et un chiffre d’affaires de 6,1 Milliards d’Euros*, le secteur de la coiffure se place plus que jamais au second rang des activités artisanales de l’hexagone.

Après une année 2020 particulièrement rude, l’activité coiffure a été classée par le Gouvernement comme « essentielle », preuve que le métier figure parmi les incontournables de la société actuelle. Les chiffres annuels récemment publiés par l’UNEC montrent une profession qui se montre combative avec notamment un
indicateur clé en hausse : la création d’entreprises. Une tendance que l’UNEC va accompagner de façon inédite avec l’ouverture de l’I2CR, l’Institut Coiffeur Créateur-Repreneur.

Coiffure : en 2021, on dénombre 7 600 nouvelles immatriculations

En 2021 (source INSEE), la dépense de consommation finale des ménages pour le secteur des soins personnels (dont coiffure) croit de 5,4 % après une chute de 10,7 % en 2020. Une reprise qui encourage les aspirants entrepreneurs à donner corps à leurs projets. Après l’envol du nombre des immatriculations depuis 2009 (dû à l’arrivée du régime de l’autoentreprenariat), le secteur de la coiffure a maintenu un niveau d’immatriculations élevé supérieur à 9 000 jusqu’en 2015. Après un décrochage entre 2017 et 2020 elles sont de nouveau en hausse en 2021 (+5%). Parallèlement à ce taux soutenu de création d’entreprises on ne comptabilise en 2021 que 460 défaillances d’entreprises. Ce nombre continue de diminuer de moitié par rapport à 2016, et ce très probablement en raison des mesures de soutien aux entreprises qui ont été mises en place lors de la crise sanitaire. Enfin en 2020, on comptabilise seulement 5 360 fermetures d’établissements de coiffure, un chiffre en baisse de 20% par rapport à l’année précédente. Bien que cette baisse puisse être également liée aux mesures de soutien aux entreprises mises en place pour faire face à la pandémie, elle reflète aussi la résilience de toute une profession qui se bat pour maintenir et développer son activité.

L’I2CR, un institut pour soutenir l’entreprenariat dans la coiffure

Face à un tel dynamisme l’Union nationale des entreprises de coiffure, première organisation professionnelle du secteur, inaugure l’I2CR (Institut Coiffeur CréateurRepreneur), une initiative inédite dans le secteur puisqu’il s’agit de proposer aux porteurs de projets de création, reprise ou cession d’entreprise de coiffure des formations sur-mesure afin de les guider dans leurs démarches. « C’est un outil au service de toute une profession, 8 modules de formation s’adressant aux
professionnels du secteur, du primo-créateur repreneur aux professionnels confirmés et freelances jusqu’aux cédants. Cet institut, qui œuvrera dès 2023, aura vocation à donner aux porteurs de projets toutes les chances de réussir l’entrepreneuriat, de pérenniser les affaires mais également d’accompagner les coiffeurs voulant céder leur salon dans le cas d’un départ à la retraite ou d’un changement de profession
. » souligne Christophe Doré, Président de l’UNEC.

*source INSEE/ESANE 2019

Chiffres clés de la coiffure 2021
La Coiffure, un secteur dynamique, second pôle de l’artisanat français